chargement...

haut de page
Remontez pour accéder au menu
200 visiteurs :: Invité  » se connecter  » s'enregistrer

Green Carnation - Light Of Day, Day Of Darkness

Chronique

Green Carnation Light Of Day, Day Of Darkness
De la perfection, puisqu'il en est question, si l'est un disque qui s'en rapproche; il s'agit bien de celui-ci. Un véritable chef d'oeuvre; pour tout vous dire, je n'avais pas éprouvé un tel choc musical depuis l'écoute (durant ma petite enfance) de "Shine on you crazy diamond" ! ( Si, à y réfléchir, il y avait bien le dernier Solaris...) Mais retournons au sujet, à savoir Green Carnation.....

Formé en 1990, Green Carnation est un groupe de death qui disparaît rapidement, sans rien sortir. Puis, en 1998, le groupe est reformé (mais dans un tout autre registre) et un album sort: Journey to the end of the night sur lequel on retrouve, outre le compositeur principal que nous nommerons T., des membres de feu In The Woods... (N.B.:ne pas oubliez les ...) et la chanteuse de Tristania ainsi que de nombreux autres musiciens plus ou moins connus. Le style est alors assez proche de celui d'In The Woods... avec des compositions déjà interminables, avoisinant même les vingt minutes ! Le nom se fait ensuite quelque peu oublier, faute de nouvelles. C'est alors que débarque fin 2001, l'OS(onore)NI LIght of day, Day of darkness.... Y sont présents: le batteur Anders Kobro, le guitariste Bjørn H, le chanteur Jan Kenneth Transit (qui n'est toutefois pas le vocaliste principal, apparaissant juste quelques minutes), la chanteuse Synne Soprana tous anciens membres de regretté ITW... (ndr: vivement le live ! ). Mais derrière le nom de Green Carnation se cache surtout un homme, unique compositeur du navire: TCHORT ex-bassiste d'Emperor (époque "In the Nightside Eclipse"), de Satyricon et du moins connu groupe de death BloodRedThrone, bassiste actuel de Carpathian Forest (où on retrouve au passage Anders Kobro); il officie ici à.... la guitare. Comme quoi, en changeant totalement de style (on est ici très loin du black dévastateur de Carpathian Forest), Tchort change également d'instrument, laissant le poste de bassiste à un dénommé Stein R dont le jeu est irréprochable. Voilà donc le décor planté, le contexte situé, il est temps de passer à l'action, à l'album en lui-même.

Constitué d'un seul titre (!) de plus d'une heure, cette oeuvre distille un heavy doom possédant une assez forte connotation symphonique, due en majeure partie à la présence à certains moments d'un orchestre. Mais cette description serait bien trop restrictive sans parler des innombrables passages calmes, d'un calme olympien, planants mais jamais rébarbatifs durant lesquels vous serez (si vous avez l'oreille constituée de la même façon que la mienne) transportés vers des contrées supérieures où les arpèges étincelants transcendent les êtres. Comment ne pas être en admiration devant une musique aussi prenante.....et variée ! De multiples influences sont en effet repérables; des nombreux acoustiques apportant à l'ensemble une indéniable coloration folk aux influences plus psychédéliques comme ce passage où, vers la demi-heure du disque, saxophone et chant féminin discutent seuls avec la plus grande grâce. Bref, pas de quoi s'ennuyer avec une musique aussi riche. C'est sûr, cette musique aux nombreux retournements de situation dessert parfaitement le terme de progressive ! On est ici en droit de parler, à l'instar de groupes comme Dream Theater, de "metal progressif" même si Green Carnation et la bande à Mike Portnoy se ressemblent autant qu'un chat et une casserole. Pour mieux situer la musique de ce groupe inclassable et incomparable, on peut tout de même citer quelques influences: la plus reconnaissable serait celle de In The Woods... (forcément) mais The 3rd and the Mortal et Pink Floyd ont également à coup sûr inspiré Tchort, ainsi que, à un moindre niveau, Katatonia (pour certains vocaux) et Opeth (pour le côté acoustique).

Le seul bémol dans ce dithyrambe, car bémol il y a (et oui, sinon j'aurais mis un 10), se situerait au niveau des vocaux principaux; ceux de Kjetil Nordhus, proche de ceux d'un Blackheim, que je trouve trop "rock gothique", pas assez expressifs. Pourquoi donc ne pas avoir laissé Jan Kenneth poser ses magnifiques vocalises sur l'ensemble de l'album ? Enfin, il s'agit tout-de-même d'un fantastique album-morceau que vous devriez vraiment apprécier........si tant est que vous ayez les mêmes goûts que moi, qui en a fait un de mes albums de chevet. Mais je ne me fait pas trop de soucis à en juger par les réactions de la presse "métallique"; ainsi pas moins de 6/6 accordé par nos confrères de Metallian et le magasine Hammer l'a même élu album du mois.....

DONNEZ VOTRE AVIS

Vous devez être enregistré(e) et connecté(e) pour participer.

1 COMMENTAIRE(S)

langoustator citer
langoustator
20/05/2004
note: 8.5/10
C'est également un de mes albums de chevet, et aussi un truc que je passe en soirée chez moi quand mes potes non métalleux daignent écouter ce que je leur propose, mais juste un titre. Niark! Quoique, en général cet album est apprécié, car contrairement aux autres groupes de Tchort, ici ça ne bastonne pas. A noter qu'il a dans l'idée de composer un LOD, DOD part 2 et 3. Ca donne envie.

AJOUTER UN COMMENTAIRE

 
Vous devez être enregistré(e) et connecté(e) pour participer.
Green Carnation
Heavy doom psyché
2002 - Prophecy Productions
notes
Chroniqueur : 7.5/10
Lecteurs : (10)  8.75/10
Webzines : (9)  8.67/10

plus d'infos sur
Green Carnation
Green Carnation
Rock/Folk atmosphérique - 1990 - Norvège
  

tracklist
01.   Light Of Day, Day Of Darkness

Durée totale : 60:06

line up
voir aussi
Green Carnation
Green Carnation
Journey To The End Of The Night

2000 - Prophecy Productions
  
Green Carnation
Green Carnation
The Quiet Offspring

2005 - Season Of Mist
  
Green Carnation
Green Carnation
A Night Under The Dam (DVD)

2007 - Sublife Productions
  
Green Carnation
Green Carnation
A Blessing In Disguise

2003 - Season Of Mist
  
Green Carnation
Green Carnation
The Acoustic Verses

2006 - Sublife Productions
  

Essayez aussi
Occultation
Occultation
Silence in the Ancestral House

2014 - Invictus Productions
  

Ava Inferi
Blood Of Bacchus
Lire la chronique
Slimelord
Chytridiomycosis Relinquished
Lire la chronique
Redstone
Immortal (EP)
Lire la chronique
Yawning Man
Long Walk Of The Navajo
Lire la chronique
Campaign for Musical Destruction Tour 2024
Master + Napalm Death + Pri...
Lire le live report
Knoll
As Spoken
Lire la chronique
Near Death Experience
Brief is the Light
Lire la chronique
Darkspace
Dark Space -II
Lire la chronique
Spectral Voice
Sparagmos
Lire la chronique
Release Party
Ataraxie + Déhà + Marche Fu...
Lire le live report
Silhouette + Skaphos + Versatile
Lire le live report
Dream Unending / Worm
Starpath (Split-CD)
Lire la chronique
Bilan 2023
Lire le bilan
Kaamosmasennus
Le jour ne se lève plus
Lire la chronique
Vastum
Inward To Gethsemane
Lire la chronique
Convocation
No Dawn for the Caliginous ...
Lire la chronique
On Thorns I Lay
On Thorns I Lay
Lire la chronique
Sorcerer
Reign of the Reaper
Lire la chronique
Les Sakrif'or BLACK METAL 2023
Lire le podcast
Adversum
Vama Marga
Lire la chronique
Formalist
We Inherit a World at the S...
Lire la chronique
Gateway
Galgendood
Lire la chronique
Phlebotomized
Clouds of Confusion
Lire la chronique
Nephilim's Noose
Blood Chants of Impiety
Lire la chronique
Krieg
Ruiner
Lire la chronique
Undergang / Spectral Voice
Undergang / Spectral Voice ...
Lire la chronique
Cirith Ungol
Dark Parade
Lire la chronique
Buried Souls
Zone 63 (EP)
Lire la chronique
Batushka European Fall 2023 Tour
Batushka + Houle + Kanonenf...
Lire le live report
Martyrdoom
As Torment Prevails
Lire la chronique
Astriferous
Pulsations From The Black Orb
Lire la chronique