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Dragged Into Sunlight - Widowmaker

Chronique

Dragged Into Sunlight Widowmaker
Dragged Into Sunlight, ce groupe obscur (des membres cagoulés anonymes) anticonformiste (des concerts occultes joués dos au public dans le noir) du Royaume-Uni avait réussi à rallier de nombreux disciples en dévoilant son premier opus Hatred For Mankind. Certains auront ainsi découvert un metal extrême chimérique (inclassable) et nihiliste en 2009 via Mordgrimm Records (premier label d’Anaal Nathrakh), d’autres comme moi lors de sa réédition par le plus imposant Prosthetic Records l’année dernière. Une des surprises majeures de 2011 pour ma part (et bien d’autres), autant vous dire que la suite était très attendue. Faisons l’impasse sur l’artwork immonde (dessiné par un élève de petite section de maternelle), la découverte de Widowmaker peut débuter.

Si vous aviez ressorti Hatred For Mankind à l’occasion (la baffe fait toujours son effet) pour préparer l’écoute de cette nouvelle offrande, je vous arrête de suite. Rangez donc votre attirail sadomasochiste (« Apocalypse, je suis tout à toi ! ») et ce sourire vicieux, point d’hémorragie auditive (jouissive) ici. La folie et la brutalité éprouvantes du précédent brûlot Hatred For Mankind ne sont pas au rendez-vous. Dragged Into Sunlight avait prévenu ses récents adorateurs, Widowmaker est un album « concept » expérimental qui ne suit en rien son aîné : une perception encore différente du metal extrême. L’album est découpé en trois parties pour un total de 40 minutes dont un « Part I » instrumental d’un quart d’heure. Une musique « post-atmosphérique » relativement minimaliste jouant sur une succession de riffs dissonants, de basses vrombissantes voire de violoncelle. Peu d’effets sur moi à vrai dire (friand de ce genre musical pourtant)… Une ambiance quelconque assez fade et bien peu frissonnante. Les comparaisons avec Neurosis, Godflesh et consorts me semblent un tant soit peu exagérées (fiche promotionnelle et chroniques trouvées sur la toile). Bref, une introduction peu folichonne, attendons la suite sur « Part II ». Cette fois Dragged Into Sunlight se dévoile enfin mais dans un esprit plus « posé ». Ah ! Place au son dégueulasse et aux riffs six couches à renverser des poids lourds (ces basses mes aïeux), aux hurlements inhumains ainsi qu’aux samples inquiétants pour un résultat…. Toujours aussi peu convaincant. Des compositions vides et une musique absolument inoffensive ! Où est donc passé cet aspect « aliéné » dérangeant ? Un début de frémissement se fera sur le riff à 5:20 certes mais quelle nonchalance de la part des musiciens (aucun pour relever la chose)… Peut-être que la dernière partie arrivera à sauver la galette des abysses ? Malheureusement non. Le break à 6:10 ou le final procureront une légère caresse à nos tympans. On sent que la patte du groupe est bien présente, que la musique peut imploser à tout moment. On l’attend… Mais rien n’arrivera. Frustrant au possible. Cette « retenue » (passages brutaux ou ambiancés) ne pourra capter notre attention mais surtout cette « pauvreté » ambiante. Aucun effort pour trouver une accroche, placer des arrangements, des breaks surprenants… Un « random » de riffs improvisés, comme si le groupe de Liverpool avait pondu son album en « jammant » un soir autour de quelques bières. J’ai eu beau écouter ce Widowmaker dans tous les sens, je ne comprends pas les notes de certains webzines… D’un ennui mortel.

Quelle déception… Certainement la plus grosse de cette année. Les expérimentations atmosphériques de Dragged Into Sunlight auraient pu hisser ce deuxième album Widowmaker au même niveau que son aîné dans un style différent… Si elles n’avaient pas été si bâclées. Une juxtaposition de riffs sans aucune cohérence et une ambiance fade exécrable qui ne pourra que plonger l’auditeur dans une profonde torpeur. Certains apprécieront sûrement… Quant à ceux chérissant Hatred For Mankind (c’est mon cas), je ne saurai trop vous conseiller de vous jeter sur les débuts des jeunes Ukrainiens d’Agruss, Morok (sortie en début d’année chez Code666), autre cantique à la fin du monde.

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9 COMMENTAIRE(S)

gulo gulo citer
gulo gulo
13/12/2012 21:28
note: 7.5/10
Dragged into Sunlight a le bourdon, ça se confirme.
tasserholf citer
tasserholf
26/10/2012 11:19
C'est clair qu'à l'écoute de l'extrait... Grosse déception... On veut de la violence !
BBB citer
BBB
26/10/2012 10:30
note: 7.5/10
Je vais checker ça. Sinon il suffit aussi de se réécouter les début de Pungent Stench... mais je me répète, Alzheimer c'est pas cool.
Mitch citer
Mitch
26/10/2012 10:23
note: 4.5/10
Je réitère. Agruss chers lecteurs et lectrices.
BBB citer
BBB
26/10/2012 10:13
note: 7.5/10
Merde cette chronique risque de me saper le moral. J'ai peur.......

Sinon accessoirement, j'adore l'artwork et je ne connaissait pas ce groupe God Flesh... mais je vais me renseigner. Clin d'oeil
Dysthymie citer
Dysthymie
25/10/2012 22:22
J'adore ce groupe, j'attendais cet album avec impatience et tu m'as cassé le moral....
lkea citer
lkea
25/10/2012 17:38
J'aime la pochette.
Tankkore citer
Tankkore
25/10/2012 17:31
"Certainement la plus grosse (déception, je suppose) de cette année"
gulo gulo citer
gulo gulo
25/10/2012 16:31
note: 7.5/10
Maaaaaaiiiiiiiiiiiiiiieuuuuuh !

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Dragged Into Sunlight
Blackened Sludge / Death / Doom
2012 - Prosthetic Records
notes
Chroniqueur : 4.5/10
Lecteurs : (4)  7.25/10
Webzines : (16)  7.31/10

plus d'infos sur
Dragged Into Sunlight
Dragged Into Sunlight
Blackened Sludge / Death / Doom - 2006 - Royaume-Uni
  

écoutez
tracklist
01.   Part I
02.   Part II
03.   Part III

Durée : 39:50

line up
  • T / Chant
  • A / Guitare
  • C / Basse
  • J / Batterie

parution
6 Novembre 2012

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