Morgain - Abandoned in the Forest of Weariness
Chronique
Morgain Abandoned in the Forest of Weariness
(Call of Fairie)
Après plus de 3 ans d'absence due à des problèmes personnels rencontrés par la chanteuse/claviériste Slavka, les 7 true méchants slovaques de Morgain sont de retour avec un nouvel album qui devrait marquer les esprits sûrement autant que leurs précédentes productions.
"Abandoned in the Forest of Weariness" se compose de 8 titres que l'on pourrait classer dans un registre doom, avec toutefois des éléments plutôt originaux, comme l'utilisation d'instruments comme l'accordéon ou la flute qui donnent un petit cachet folklorique voir épique. L'ambiance est résolument sombre et dépressive (le clavier y est pour beaucoup), mais plutôt entrainante, rappelant un peu l'ambiance dégagée par la musique de Finntroll (mais attention, rien à voir ici avec le talentueux groupe finlandais : je ne parle que de l'ambiance). La voix du hurleur est très spéciale, entre chant et beuglement, plus ou moins agréable, mais finalement pas très dérangeante. Son seul problème (et pas des moindre) réside dans le fait qu'elle ne dégage aucune émotion. La voix de la chanteuse est déjà plus intéressante, sans atteindre des sommets (loin de là), mais bien trop absente pour compenser celle du chanteur. D'après ce que j'ai pu entendre de la musique de Morgain auparavant, celui se caractérise par une accélération du tempo des morceaux, sans pour autant changer leur formule musicale. Au niveau de l'esprit, Morgain traine toujours son idéologie noire apocalyptique satanique (bouh j'en ai des frissons), que vous pourrez retrouver dans les textes écrits par Richard Zajac, a qui l'on doit également toutes les musiques.
Certes, cet album s'écoute et on ne peut pas en dire autant de certains. Mais son gros défaut est qu'il ne fait pas ressentir grand chose, ce qui est plutôt génant pour un album de doom. Les morceaux se ressemblent vraiment beaucoup, ce qui rend le tout assez monotone. Pourtant, leur concept musical doom folklorique n'est pas dénué d'intérêt et certains morceaux (comme "Dying" ou "Vampirian Blues") sont presque bien, mais ils n'ont pas encore réussi à exploiter correctement le filon. De plus, le son est moyen et surtout bien trop plat, ne permettant pas aux guitares d'exprimer leur puissance. Un album très moyen donc mais qui devrait ravir tous les vrais méchants qui sont prêt à opter pour leur vision du monde au détriment de la qualité musicale. Et je terminerais cet chronique par une citation de nos amis slovaques : "Satan is still the only light in the darkness of heaven". Ca se passe de commentaires.
| Dead 21 Juillet 2004 - 1558 lectures |
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1 COMMENTAIRE(S)
citer | je trouve la chro bien severe. le but n'est en aucun cas d'en foutre plein la courge, la puissance n'est franchement aps de rigueur. je trouve cet album tres planant. le gros defaut est plutot la linéarité de la bete. |
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11/10/2006 22:29