Smoke Mountain - Smoke Mountain
Chronique
Smoke Mountain Smoke Mountain (EP)
Zzzzzzzzzzzzzz... (ronflement sonore)
Hum, ah c'est vous. Vous m'avez réveillé. Désolé, je m'étais assoupi en écoutant Smoke Mountain, c'est le disque que j'ai prévu de vous chroniquer aujourd'hui. Cela fait longtemps que ça ne m'était pas arrivé, je suis confus. A vrai dire, je n'avais plus entendu quelque chose d'aussi soporifique depuis le dernier discours de.... (vous compléterez, je n'ai pas l'intention de mélanger Metal et politique).
SMOKE MOUNTAIN est un power trio originaire de Tallahassee en Floride. On ne sait pas grand chose d'eux sinon que le gang s'est formé en 2015 et que l'EP éponyme sorti ce mois-ci est leur premier méfait. Les trois interprètes portant le même patronyme, on peut supposer qu'ils font partie de la même famille, appartiennent à la même secte ou se sont rencontrés sur un site d'homonymes de Brad Pitt. Il y a Sarah Pitt au chant, Lee Pitt à la guitare et Brian Pitt à la batterie.
Les trois Pitt œuvrent dans le Doom traditionnel, oldschool, crasseux et fortement inspiré par Master Of Reality. Et quand je dis "inspiré", c'est un euphémisme. Le trio pille allègrement le troisième album de BLACK SABBATH. Ainsi la mélodie de "Demon" calquée sur celle de "Into The Void" ou le pont de "Violent Night" et ses relents de "Children of The Grave". Mais bon, à la limite, un petit emprunt en forme de clin d’œil, c'est plutôt sympathique, et ça sort l'auditeur de la léthargie dans laquelle les compos monotones et répétitives de SMOKE MOUNTAIN risquent de le plonger bien vite.
C'est bien simple, on dirait que l'intégralité de la tracklist repose sur un seul riff, seulement modulé par la distorsion. Niveau monotonie, la gratte le dispute à la batterie, qui semble répéter inlassablement le même plan. On ne s'en rend pas tout de suite compte puisque de ladite batterie étant totalement sous-mixée, on n'entend la plupart du temps que le tintement d'une cymbale. Le seul véritable atout de SMOKE MOUNTAIN, c'est sa frontwoman dont le chant plaintif et vénéneux, noyé de reverb, donne aux trois chansons un petit air de sabbat de sorcières qui rappelle très vaguement JEX TOTH (en moins bien).
Smoke Mountain est un disque d'un classicisme usé jusqu'à la trame dont le seule mérite est de vous donner envie de réécouter Children Of The Grave. C'est déjà pas si mal, mais avouez qu'en terme d'ambitions, ça ne va pas très loin!
| rivax 15 Mai 2017 - 478 lectures |
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