In Tenebriz - Winternight Poetry
Chronique
In Tenebriz Winternight Poetry
Sale note, sale note. Sale note pour IN TENEBRIZ, qui n’est vraiment pas au niveau pour me transporter. Il accroche les oreilles par moments, mais sur la durée c’est pénible et ne donne pas envie d’être réécouté.
Le one mans band russe existe depuis 2005 et propose là son dixième album. Je ne le connaissais pas. Je le découvre grâce à son label, More Hate, qui m’enchante toujours avec les sorties de MOONGATES GUARDIAN et HOLDAAR mais me désole fréquemment avec le reste. Je rappelle que c’est lui qui a proposé en 2018 les albums de AUTUMNWINDS (3/10) et NIMPHAION (6/10), chroniqués récemment dans nos pages.
En fait Winternight Poetry n’est pas mauvais en soi, mais il a fait quelques mauvais choix pour son black doom metal à tendances atmosphériques naïves. C’est quoi ça ? C’est une musique lente, un chanteur qui a une voix raclée, des guitares en retrait qui s’agitent par moments mais gromellent la plupart du temps, et surtout un gros clavier qui ne joue pas des mélodies mais des sons censés rendre le tout inquiétant. Sauf qu’ils le rendent naïf. La comparaison qui me vient à l’esprit est avant tout FEAR OF ETERNITY, le roi italien du style, qui lui aussi avait peiné sur ses deux derniers albums (2010 et 2013).
Ça peut vraiment le faire chez d’autres, et peut-être que certains apprécieront plus que moi les sonorités employées ici, mais c’est qu’ils sont moins sévères envers les ambiances kitchouilles qu’elles entrainent. Elles auraient pu être plus pertinentes, elles auraient pu avoir un petit goût nostalgique, désespéré, fragile. Fragile… Fragile… Attention au terme, parce que là, ça l’est tout de même, fragile, mais dans le sens de victime.
Par contre, ce n’est pas la présence du clavier qui est une mauvaise idée, et même si cela peut sembler contradictoire, la musique serait chiante s’il n’était pas là. Là, il n’est pas chiant au moins, juste trop cheap. Et le comble de cet album vient des toutes dernières notes. Sur les 10 dernières secondes de « Winternight Poetry VII » apparaît un violoncelle ! Mais putain c’est ça qu’il fallait utiliser sur l’ensemble des pistes, ou alors de façon sporadique, mais c’est beaucoup plus efficace que les petites notes à deux francs qui ont été choisies ! Cela apporte beaucoup plus de sensibilité et de mélancolie !
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