Society 1 - The Sound That Ends Creation

Diversité. C’est sans aucun doute le maître mot de Matt Zane, ou de manière plus humble The Lord, chanteur et leader de Society 1.

Diversité car le show business n’est pas le métier dans lequel il évolue depuis toujours. En effet, n’étant pas vraiment sûr de lui au moment de son orientation, le petit Matt choisit de faire comme papa : acteur / réalisateur porno. Le problème est que l’on fait rarement le bon choix en suivant les traces de son père… Tout ceci pour nous amener à ce troisième album de Society 1 (le deuxième chez earache) : The Sound That Ends Creation.

Diversité car l’album est un mix de beaucoup de styles. On peut même dire sans trop s’avancer que c’est le bordel total : indus, stoner, néo, tout y passe ! Le problème, c’est qu’il n’y a pas vraiment de mélange au sein des chansons, mais plutôt une chanson indus, suivie d’une chanson stoner, etc. Du coup, l’album est pour le moins décousu.

Ceci dit, le gros problème n’est pas la diversité mais bien l’originalité. Je rappelle que le titre de l’album est The Sound That Ends Creation. Society 1 a probablement entendu ce fameux son juste avant de se mettre à composer. (ok, ça a le même effet sur moi et mes blagues) Même si les riffs de guitare sont plutôt efficaces, ils sont tous vus et revus et on se surprend rapidement à essayer de trouver quels autres riffs ils nous rappellent. La plupart des titres m’ont laissé de marbre, à l’image de Realms Of Bliss qui pourrait faire penser à une ballade de Pantera s’il elle nétait pas aussi pauvre musicalement. Deux titres seulement m’on marqué : 6 Months, une chanson néo rentre-dedans assez concise et qui remplit bien son contrat ainsi que la mémorable Enraptured, mais pour une autre raison. Cette piste d’1’26 est uniquement composée d’un solo de guitare typé 80’s ! Un mémorable exercice de branlette de manche qui doit rappeler son ancien métier à Matt (facile celle-là).

En bref, un album patchwork pas très original. (et oui c’est ma conclusion)

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