Commentaires / Caïn Marchenoir COMMENTAIRES Caïn Marchenoir
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citer | Dantefever a écrit : Doom occulte à l'ancienne ritualiste et blackisant avec une voix évoquant Cultes des Ghoules ? Tu m'aguiches, Lorrain Coquin
Tu me diras ce que tu en penses. Je trouve que l'on est bien gâté cette année en découverte au niveau du doom metal entre Gargantuan Blade et Deumus. Mais pour les Autrichiens, c'est un gros coup de cœur qui figurera dans mon bilan de l'année. J'espère juste que la version CD va enfin voir le jour. | | |
citer | Bon, c'est évident qu'avec deux membres ayant joué ensemble dans Summerlands et Vestal Claret, l'on pouvait attendre de quelque chose de qualité. Il y a évidemment une grosse influences anglaise ici, sans doute plus proche d'un My Dying Bride au niveau des arrangements des deux guitares, mais pas seulement, car ce type d'arrangements se retrouvaient déjà sur les premiers Trouble. Les passages les plus mélancoliques me font un peu penser à Warning, - mais sans en atteindre la perfection du groupe de Patrick Walker -, au même titre que les intonations plus plaintives de Phil Swanson - Vestal Claret, ex Summerlands, ex Hour of 13, Briton Rites, entre autres - y font aussi penser. Il y a un autre groupe anglais dont on ressent l'empreinte ici, c'est le Solstice des débuts, celui de Lamentations et aussi à Millarca. En tout cas c'est bien fait, déjà le chant de Swanson y joue grandement, mais surtout les deux guitaristes se complètent à merveille et ont bien compris ce dont on attendait d'eux. Bref, c'est du doom metal classique et des plus traditionnels, avec clairement une direction plus grisâtre de la chose, et qui reprend bien les codes du genre, sans surfer sur la vague rétro. | citer | Phil Swanson a juste chanté un titre, le premier certes, chez Atlantean Kodex, à leurs tous débuts. Le limiter à cela c'est dommage. | | | Solemn Lament Solemn Lament (EP) 2022 - Svart Records / Indépendant | | | |
citer | Krokodil a écrit : Oh la vache, une sanction qui rappellerait presque le good ol' Slow End style haha.
Bon effectivement ça vole pas haut, mais c'est pas un supplice non plus quoi. Cela dit n'ayant jamais été client du groupe, c'est finalement pas une surprise si celui-ci ne me fait pas beaucoup plus d'effet que les précédents...
Je ne vais pas trop changer avec les années. | | |
citer | Encore une très belle réalisation des Australiens, avec un premier titre haut de gamme. L'instrumental m'a rappelé au bon souvenir du titre The June Frost. Je formulerai juste un léger bémol à tout ceci, je regrette le départ du batteur Adrian Bickle qui avait le jeu parfait pour ce groupe. Non pas que Tim Call soit mauvais, mais il manque un petit quelque chose dans les patterns. Quoi qu'il en soit, cela reste tellement au-dessus de la concurrence en la matière, que c'est bien un détail mineur. | | |
citer | Effectivement, une bonne piqure de rappel que cette chronique.
Toutefois, j'aime beaucoup Lunchbox Dialogues de leur période stoner. | | | Celestial Season Mysterium I 2022 - Burning World Records | | | |
citer | xworthlessx a écrit : Un concert d'une grande qualité. Mike Scheidt est comme tu le soulignes un personnage fascinant.
Je suis plus amateur des derniers albums moi aussi, mais cette setlist était magnifique, avec tous les ingrédients qui font la particularité du Doom de YOB.
Vraiment un moment hors du temps pour moi. Un de mes meilleurs concerts dans cette salle.
Je suis d'accord que c'est de loin l'un des meilleurs concerts que j'ai pu voir dans cette salle. Avec Mudhoney en deux mille seize, mais l'aspect nostalgie des années grunge doit y jouer aussi, EyeHateGod et Godflesh. | | | Spirit Adrift + Yob Le 04 Mai 2022 à Rouen, France (Le 106) | | | |
citer | Il est pas mal le nouveau Cult of Luna. | | | Gloson The Rift 2022 - Indie Recordings | | | |
citer | Vaste sujet que Baudelaire et le black metal, mais c'est cool de faire le lien entre black metal et littérature.
Pour Les Litanies de Satan, j'aurais mis la version du premier album de Necromantia, mais c'est cool de faire référence à ce groupe particulier.
Dans les autres poèmes, il y a Tristesses de la lune, dont Celtic Frost avait fait deux versions sur Into the Pandemonium, et surtout sa version en anglais, Sorrows of the Moon, qui a été pas mal reprise par la suite.
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citer | Eibon aussi me manque et cet EP distinguait déjà bien le groupe francilien avec cette musique à la fois poisseuse et terreuse. C'est un bon propédeutique au magistral Entering Darkness. | | | Eibon Eibon (EP) 2008 - Aesthetic Death | | | |
citer | Assez sympa effectivement, il y a une grosse influence des vieux My Dying Bride, notamment sur In The Shadow of the Sleeping Monarch. À voir ce que cela donnera dans le futur. | | |
citer | AxGxB a écrit : Oh, calmos là 
En vrai, c'est cool, je n'écoute pas assez ce Solstice qui pourtant vaut le coup de ce que je connais de lui.
Mince, je pensais enchaîner avec les compilations.
Oui, ce Solstice vaut vraiment le coup, même si je suis assez circonspect quant à son avenir, entre les problèmes de santé de Rich Walker et cette horrible nouvelle chanteuse qui a succédé à Paul Kearns.
Pour la petite anecdote concernant cet EP, l'on pouvait le précommander sur Bandcamp avant sa sortie, et je me souviens d'avoir renverser ma bière sur mon ordinateur en faisant cette précommande. | | | Solstice Death's Crown Is Victory (EP) 2013 - Autoproduction / Dark Descent Records / High Roller Records / White Horse / Into The Void | | | |
citer | Keyser a écrit : Eh bien moi je n'ai jamais accroché plus que ça à Black Sabbath. Il y a de sacrés riffs là-dedans ("Into the Void", miam !) mais ça se traîne trop pour moi et la voix de Ozzy, je n'y arrive pas.
Même la période avec Dio, qui devrait peut-être être plus proche de tes goûts? | | |
citer | Un très bon album effectivement, dans ce renouveau doom metal traditionnel des années deux mille il se pose là. Ce n'est pas pour rien qu'il faisait partie du C.O.T.D.
Sinon, une partie des ventes de cet album, comme d'autres chez Cruz Del Sur, a été reversée à Rich Walker, le leader du vrai Solstice, pour l'aider à payer ses frais hospitaliers. | | |
citer | Je cherche toujours le doom depuis leur premier album. Death mélodique lent serait plus approprié pour décrire la soupe gentillette proposée par cette formation. | | | Swallow The Sun Moonflowers 2021 - Century Media Records | | | |
citer | Pour fêter les vingt ans de la sortie de cet EP, Nordvis vient de le rééditer avec un bonus live d'une vingtaine de minutes, le tout dans un très beau digipack qui reprend l'artwork de Gustave Doré.
Pour ce qui est de cet EP, c'est toujours aussi bon, et l'on a bien la transition entre Pale Folklore et The Mantle. À noter que Kneel to the Cross est une reprise de Sol Invictus, formation anglaise de neo-folk, le choix n'étant pas anodin, car l'on sent bien l'influence de cette scène neo-folk chez les musiciens d'Agalloch. | | |
citer | Très belle chronique qui rend hommage à un excellent album de la part du trio. Évidemment, ce n'est pas aussi simple d'accès que chez d'autres, mais l'on a ici un groupe de Doom Metal qui a compris que ce genre était dérivé du Heavy Metal et l'on retrouve de grosses lampées de ce metal virile, - cf la pochette et les influences littéraires de Karl Simon -, qui donnent toute cette saveur particulière à ce groupe. La production est un peu rêche mais sied tellement au son du groupe. Et effectivement, Karl Simon n'est pas forcément le meilleur chanteur en terme de Doom Metal mais il a un timbre assez particulier, comme le décrit très bien mon illustre collègue, et il a surtout une certaine conviction dans son chant. Par contre, niveau jeu de guitare, c'est du grand Art, avec tout ce que j'aime justement. Il a un excellent feeling sur chacun de ses soli. Et puis des titres mythiques, il y en a à la pelle sur cet album: Angel of Death, Suffer No Guilt, Riders of Doom et God Wills It me concernant. Je garde d'ailleurs un souvenir marquant de leur première partie sur la tournée d'adieux de Révérend Bizarre notamment avec le titre Suffer No Guilt où les coups de batterie sur le couplet faisaient résonner tout le Batofar. Épique et mythique à la fois. Je crois que ça résume bien cet album. Bref, pour en revenir à une discussion du forum, en matière de Doom Metal virile, l'on n'a pas meilleure illustration. | | |
citer | Maniac a écrit : Quel plaisir de voir cet album chroniqué ici !
Et j'en profite au passage pour te féliciter sur les choix et la qualité de tes chroniques de manière générale (avec notamment celles de Cathedral que j'ai vu passées au fil du temps).
Merci, c'est très gentil. La suite de Cathedral va arriver, lentement, mais sûrement. Et je pense faire un petit tour chez les Melvins des débuts aussi. | | | Melvins Bullhead 1991 - Boner Records | | | |
citer | Personnellement, je n'ai pas compris l'engouement pour ce groupe et surtout cet album. Je n'ai pas aimé et je n'y ai rien trouvé qui me donne envie d'y retourner. J'espère qu'un jour Jex Thoth reviendra. | | |
citer | Dans la liste des groupes dont tu retrouves des membres ici, tu peux ajouter Bungalow Depression, projet de la très talentueuse Anne-Laure Labaste, avec Hugo Magontier et Clément David, et dont le premier album est sorti chez Soza également.
Sinon, même si l'ensemble est assez hétéroclite, ça reste très rêveur en fait, même si l'on nous rappelle toutefois que la pesanteur existe.
Et oui, clairement, L'Armure est un sacré titre. Et ce serait cool effectivement que l'album sorte dans un format moins confidentiel. | | |
citer | Belle chronique. Cette oeuvre est unique en son genre, un requiem, évidemment, mais il y a tant de noirceur, de moments où l'on se retrouve seul face à ses sentiments, notamment lors de ces longues plages instrumentales. Il n'y a rien de comparable à cet album, clairement. Le son est massif et organique comme l'on peut s'y attendre, avec un son de basse parfait. L'orgue est une idée de génie, car ses sonorités cadrent tellement bien avec l'atmosphère de cet album. Un désespoir infini craché par un homme en proie à ses souffrances et sans doute le plus beau témoignage que pouvait donner les musiciens à leur défunt chanteur. Le seul album que l'on peut écouter après c'est The Process de Sink. Je ne sais pas si c'est le plus déprimant que je connaisse, j'ai un autre album en tête pour cela, mais clairement il n'y a guère plus noir et absolu que cet album. | | | Abandon The Dead End 2009 - Black Star Foundation | | | |
citer | Un grand disque de la part des Américains, peut-être parfois un peu plus rêveur, comme si tu observais les étoiles furtivement en sortant la tête de la grotte dans laquelle tu rodes depuis des années. Je ne sais pas pour le départager avec Quietus en fait. Mais c'est du très bon. | | |
citer | Hallu a écrit : C'est surtout des chutes des sessions de "Times of Grace", rien de neuf. Mais au final Sovereign est un de leurs meilleurs titres, rien que pour lui ça vaut le coup.
J'aimerais bien avoir des chutes de studio de cette qualité. | | | Neurosis Sovereign (EP) 2000 - Neurot Recordings | | | |
citer | lkea a écrit : Caïn Marchenoir a écrit : The Gates of Slumber pour ce qui est le mieux
On est bien d'accord, faudrait traiter de ce groupe un peu plus par ici... Je vais me réécouter "Suffer No Guilt" prochainement tiens !
Ça viendra un jour ou l'autre pour The Gates of Slumber. Outre les albums, j'ai une foultitude d'EP et compilations en ma possession. | | |
citer | Je ne le trouve pas si mineur que cela ce Sovereign et j'adore ce morceau titre, très doom en fait, car bien écrasant avec ce final qui reprend la trame mélodique de The Road to Sovereignty de Time of Grace, j'y vois sur ce passage une sorte de libération après avoir creusé les bas fonds. De toute manière, je suis difficilement objectif avec groupe. | | | Neurosis Sovereign (EP) 2000 - Neurot Recordings | | | |
citer | L'on a connu pas mal de retours foireux de certaines légendes, mais ce n'est pas le cas de Cirith Ungol et cet album est excellent, certes pas au niveau des trois premiers, mais je m'attendais pas à ceci. Bref, que du tout bon. | | | Cirith Ungol Forever Black 2020 - Metal Blade Records | | | |
citer | Un bel album, même si cet adjectif n'est sans doute pas le plus approprié. C'est vrai que l'on a l'impression d'avoir trois cycles sur cet album, avec les trois premiers titres, le triptyque central et les deux derniers titres. L'ouverture est magistrale est nous renvoie bien au côté austère de Reverend Bizarre, je pense à un titre comme Sorrow du dernier album. C'est un peu la même impression sur le final Xanadu. Oui, mais entre ce début et cette conclusion, l'on y va pas strate et cela devient de plus en sinistre. Les trois titres centraux me font penser à du Current 93, celui de Aleph At Hallucinatory Mountain et de Baalstorm, Sing Omega, avec ce côté un peu halluciné, - certes moins mystique que chez David TIbet - et le même son de guitares en fait, et je ne pense pas que cela soit seulement le fruit du hasard. En tout cas, il y a le même sentiment de décomposition des éléments pour quelque chose de blanc qui vous entoure. Sans que cela soit aussi terminal, mais ça me rappelle un peu l'âpreté d'un The Process.
Mais cela reste du Sami Hynninen tout craché cet album et encore une fois une belle réalisation de sa part. | | |
citer | Moi aussi, je l'ai enfin dans mes mains, avec son prédécesseur qui est excellent aussi! | | |
citer | Vartruk a écrit : Album absolument génial qui n'a vraiment pas pris une ride (aidé par une prod énorme comme tu le soulignes si bien).
Personnellement je me suis intéressé bien tard à la disco du groupe, ne jurant que par le doom bien plus lourd de l'inégalable "Forest of equilibrium", mais cet album à une saveur particulière comparé à tout ce qu'ils ont fait après, je ne sais pas si c'est la jeunesse des gars, l'inspiration de l'époque, sans doute un peu des deux, mais quelle maitrise, quelle classe!
Quand on voit la foultitude de groupes aujourd'hui qui surfent sur la vague stoner/doom et qu'on réécoute cet album, on se dit que les élèves ne sont pas prêts de dépasser les maîtres...
Merci pour ces chroniques hommage à tous ces vieux albums cultes, c'est un plaisir !
Je plussoie lorsque tu parles de la foultitude de groupes qui surfent depuis une quinzaine d'années sur cette vague rétro stoner, souvent plus portés à s'acheter des gros amplis vintage pour masquer l'insuffisance de leurs compositions, là où cet album met encore et toujours à l'amende énormément de formations, parce que les musiciens étaient inspirés, n'en faisaient qu'à leurs têtes si l'on en croit les anecdotes sur l'enregistrement de cet album, et avaient le feu sacré, malgré les épreuves endurées. C'est tellement évident qu'il n'a rien perdu de sa superbe avec les années. | | | Cathedral The Ethereal Mirror 1993 - Earache Records / Columbia Records | | | |
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